Un outil scientifique au service de l’environnement

En 2025, outre ses missions de mesures et d’information sur la qualité de l’air, le ballon Generali de Paris sensibilise le public au changement climatique.

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Le ballon affiche en temps réel sur son enveloppe :

  • L’augmentation de la température anuelle moyenne comparée à l’ère pré-industrielle dans le monde et en Europe
  • L’augmentation de la température mensuelle moyenne en Europe par rapport aux moyennes des périodes de référence 1991-2020

Pour cela il collabore avec les services Climat et Atmosphère de Copernicus, le programme d’observation de la Terre de la Commission Européenne. Ces services, mis en œuvre par ECMWF (European Centre for Medium-Range Weather Forecasts), rejoignent le cercle des partenaires scientifiques du ballon.

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EN SAVOIR PLUS SUR ECMFW COPERNICUS

Indicateurs du climat affichés sur l’enveloppe du ballon

Grâce au partenariat avec ECMWF-Copernicus

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2024
+1.56°C
Globe
1850-1900

Augmentation de la température annuelle moyenne dans le monde

par rapport à l'ère pré-industrielle

thermometer
2024
+2.96°C
Europe
1850-1900

Augmentation de la température annuelle moyenne en Europe

par rapport à l'ère pré-industrielle

thermometer
Mars 2025
+2.41°C
Europe
1991-2020

Augmentation de la température mensuelle moyenne en Europe

par rapport aux moyennes des périodes de référence 1991-2020

Une longue trajectoire scientifique

Depuis 2008, le ballon de Paris informe les parisiens sur la qualité de l’air en changeant de couleur en fonction des niveaux de pollution selon l’indice ATMO, basé sur les polluants les plus problématiques (dioxyde d’azote, dioxyde de soufre, ozone et particules fines).

L’indice ATMO, publié par Airparif depuis le 1er janvier 2021 est un indice journalier qualitatif de la qualité de l’air. Il illustre la quantité des cinq polluants les plus problématiques pour la qualité de l’air – l’ozone, le dioxyde d’azote (NO2), le dioxyde de soufre (SO2) et les particules en suspension (PM10 et PM2.5) – avec la palette de couleurs suivante :

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En 2013, le Ballon Generali de Paris devient un véritable laboratoire volant au service de la qualité de l’air en embarquant des instruments de mesures scientifiques.

Le ballon mesure 3 polluants atmosphériques en temps réel, de 0 à 300 m

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Particules fines

Dès 2013, le ballon mesure les particules fines présentes dans l’air ambiant, en temps réel depuis le sol jusqu’à 150 mètres de haut (300 m pour certains vols), grâce à l’instrument LOAC, en partenariat avec le laboratoire LPC2E du CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique).

Ozone

À partir de 2018, d’autres instruments s’ajoutent, notamment pour étudier en temps réel l’Ozone en collaboration avec le laboratoire LISA.

Pollens

Depuis 2024, le ballon abrite un capteur dédié aux pollens. Ses mesures sont consultables via l’application Live Pollen (Lify Air), qui propose aussi un système d’alertes à ses utilisateurs.

Mesure des gaz à effet de serre

Depuis 2024, le ballon Generali de Paris mesure aussi les principaux gaz à effet de serre (GES) avec des capteurs de méthane, de dioxyde de carbone et de vapeur d’eau (regroupés dans un seul boîtier LSCE – ICOS) dans le cadre du programme européen ICOS Cities.

Le ballon mesure en temps réel ces 3 éléments clés liés au réchauffement climatique

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Méthane

Le capteur de méthane (CH4) installé par ICOS et porté par le Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (LSCE) permet d’approfondir les connaissances sur les gaz à effet de serre en ville. S’il ne nuit pas directement à la santé humaine, le méthane est responsable de la moitié des augmentations des niveaux d’ozone de basse atmosphère, un polluant avéré de l’air.

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Dioxyde de carbone

Également mesuré par un capteur du réseau européen ICOS, le dioxyde de carbone (CO2) est le principal gaz responsable de l’effet de serre et donc du changement climatique.
Pour la première fois, en 2022, les concentrations moyennes mondiales de CO2 ont dépassé de 50 % les valeurs préindustrielles.

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Vapeur d’eau

Pourquoi le capteur ICOS/LSCE mesure-t-il cet élément qui semble bien inoffensif ? Parce que la vapeur d’eau (H2O) joue un rôle majeur dans le système climatique, en tant que puissant gaz à effet de serre et agent de formation des nuages. Elle a en outre un effet de rétroaction : elle réagit très vite aux variations de température induites par les gaz à effet de serre persistants comme le CO2.